lundi 28 juillet 2014

Le Mont Blanc...pas vu !


Tour du Mont Blanc en vélo de route

Samedi 19 juillet, départ en tenue d’été.
 Lundi 21 juillet, retour en tenue d’hiver.
Nous étions prévenus, pour dimanche et lundi des risques forts en raison d’une météo calamiteuse.
 Alerte aux très fortes pluies orageuses, à la grêle, au vent, à la neige  et l’important risque d’avalanches.   
La neige annoncée dès 2800 m ne devrait pas nous perturber, le Col du Gd. St. Bernard est à 2469 m.
Go! c’est parti pour 400 kilomètres et 8 cols, en France, Suisse et Italie…
La réputation des "Monte-tout" n'est plus à faire, ils vont le prouver...
...quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette...
...après le col de saxel, passage du deuxième col...

...jusque là tout va bien...
...au col du Corbier (7km avec des passages à 10%), on bascule dans la vallée d'Abondance jusqu'au Pas de Morgins.

Le lac de Morgins très apprécié !
Ici on passe en Suisse...

Il nous reste 55 kilomètres pour rejoindre notre hôtel...
La cryothérapie vous connaissez ? stimulé par le froid, le corps se décontracte et se revigore.

Après 147 kilomètres et D+ 2650m, accueil chaleureux au gîte "Le Catogne".
Dimanche 20 juillet, changement de décor pour attaquer les 25 kilomètres d'ascension du col du Grand-Saint-Bernard...
JOS prend son envol !

Les derniers kilomètres très pentus avec pluie (limite neige), vent, brouillard à 2400 m d'altitude !
Les cuisses chauffent, les doigts sont gelés, mais on va le passer ce col !

Au col du Grand-Saint-Bernard se trouve l’hospice du même nom érigé il y a près de mille ans sur cette
importante voie de communication entre la Suisse et l’Italie. Le monastère est en particulier très connu pour
ses chiens «sauveteurs».
Pas de moine, pas de chien pour nous accueillir, système D dans les anciennes écuries de l'hospice avant d'affronter les 40 kilomètres de descente vers Aoste.

Ici ne passent que des GUERRIERS...

...Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard en mai 1800 avec 40 000 hommes.
Après une descente périlleuse, remontée par la vallée d'Aoste, on retrouve une route sèche...pas pour longtemps...

Au passage j'ai découvert le col de San Carlo (10km à 10%) très très dur...
...avant la montée du Petit-Saint-Bernard sous la pluie...

Pluie et brouillard, les photos panoramiques, on oublie !

De 1860 à 1909, l’hospice du Petit-Saint-Bernard, alors en territoire italien, a été dirigé par l'abbé Pierre Chanoux. Ce dernier, passionné de botanique, réalisa en face de l'hospice un petit jardin alpin, baptisé Chanousia en l'honneur de son fondateur.


Statue de saint Bernard de Menthon et l'hospice au Col du Petit-Saint-Bernard. Etape à L'Auberge du Val Joli à Seez. 144 km D+ 3717m
Lundi 21 juillet, départ au pied du col, sous un ciel bien chargé...
... on quitte la Tarentaise pour rejoindre le Beaufortin, 1100 mètres de dénivelé...

...attention dans la descente, brouillard, route mouillée et marmottes effrontées !
Le lac de Roselend, entre les nuages...
...la chapelle St. Marie Madeleine campe depuis 1962 sur le bord de la route qui surplombe le lac de Roselend. C'est la réplique de celle qui se trouva immergée lors de la mise en eau du barrage en 1960.

A Beaufort, sous une forte pluie, décision est prise, on ne montera pas le col des Saisies, ni le col des Aravis. Retour par les vallées, Albertville, Ugine, Annecy.
Ravitaillement de luxe à Albertville.

Nous étions tous un peu frustrés de devoir rentrer par les pistes cyclables...mais sécurité avant tout.

On s'est consolé avec la côte de Talloires.

Dernière journée, 152 km et D+2137m. Bravo à tous ! Grand merci à Daniel Forte, notre "papa poule" dans son bus, et à qui nous devons toutes ces photos. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine, mais...dans l'autre sens.


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